1. Objectifs du cours
L'objet de ces 2 premières séances est de vous initier aux stratégies webmarketing, dispositifs webmarketing dans leurs grands principes.
Il s'agit également de vous apporter suffisamment d'informations et de ressources pour rendre plus simple et fluide la "Semaine Digitale" organisée du 19 au 23 Octobre avec les étudiants S3 de PUB et MMI et de la Licence Professionnelle.
Les séances suivantes permettront d'aborder chaque dispositif et support webmarketing plus en détails.
Cette intervention sera complétée par les interventions de Florian Carrere de Cdiscount qui abordera plus spécialement les aspects conversion alors que nous verrons de notre côté essentiellement les aspects génération de trafic.
1.1. Contexte
- Les ordinateurs ont fait leur apparition dans les foyers au début des années 90 et ont connu depuis un succès grandissant. L’arrivée massive d’Internet en 1997 dans les foyers français constitue un point de départ d’une nouvelle ère.
- L’attrait pour ce réseau des réseaux, permettant de communiquer, de partager des informations, d’interagir avec d’autres utilisateurs.
- L’année 2000 constituera ce que l’on nomme « l’éclatement de la bulle internet »
- Le commerce online ou e-commerce vient à modifier les habitudes de consommation.
- Internet s’impose rapidement comme un nouveau média complétant voire remplaçant les autres, plus traditionnels. (TV, presse, radio, affichage, cinéma)
2. Rappel : du marketing au web marketing
2.1. Qu’est-ce que le marketing ?
La raison d’être du marketing est la satisfaction des besoins et des envies des consommateurs au travers d’échanges entre un acheteur, le client, et un vendeur, le marketeur. En d’autres termes, le marketing est le métier qui consiste à identifier les besoins et les envies des consommateurs et à créer et vendre des produits ou des services qui les satisfassent.
2.2. Le marketing orienté client
C’est dans la seconde partie du siècle qu’est né le marketing comme nous le connaissons encore aujourd’hui : marketing orienté client. Il consiste d’abord à détecter et à anticiper les besoins et envies des consommateurs. Puis à créer des produits et des services pour les satisfaire.
On privilégie aujourd’hui une communication qui place le client au centre et des relations sur le long terme plutôt que des ventes uniques.
2.3. Le processus de décision d’achat
Tout comme le comportement des consommateurs, le processus suivi par ceux qui veulent réaliser un achat constitue un sujet d’étude de choix pour le marketeur. La littérature nous dit qu’une décision d’achat se déroule en plusieurs étapes :
- la reconnaissance du problème,
- la recherche d’information,
- l’évaluation des alternatives,
- la décision d’achat et l’évaluation du produit (ou du service).
2.4. Bénéfices et valeur finale
Les consommateurs tentent naturellement d’estimer l’attractivité d’une solution dont ils envisagent de faire l’acquisition. Intuitivement le marketeur pourrait penser qu’ils se contentent de comparer leurs spécifications et de choisir, de façon rationnelle, celle qui apporte le meilleur rapport qualité-prix. Or, le raisonnement n’est pas le seul mécanisme qui entre en ligne de compte dans une décision d’achat. De plus, le consommateur ne raisonne pas simplement en termes de fonctionnalités. Il cherche d’abord à évaluer le bénéfice qu’il pourra retirer de l’usage d’un produit. Cette réflexion est complexe, d’autant plus que certains bénéfices peuvent être inconscients. Les marketeurs ont observé que les consommateurs analysaient schématiquement l’attrait d’une solution sur six niveaux :
- Les spécifications du produit : les caractéristiques techniques du produit,
- Les bénéfices fonctionnels qui en sont issus : ce que permet de faire concrètement le produit,
- Les bénéfices d’usage : les avantages que le consommateur retire de son utilisation,
- Les bénéfices symboliques : l’impact du produit sur l’image du consommateur,
- La valeur intermédiaire : l’importance sociale du produit, ou l’impact que son acquisition aura sur « les autres »,
- La valeur finale : l’envie ou le besoin profond, qui peut être inconscient, qui sera satisfait pour le consommateur.
Prenons l’exemple simplifié de l’achat d’une voiture de sport :
- Spécification : un moteur puissant de 310 chevaux.
- Bénéfice fonctionnel : atteindre une vitesse de pointe de 270 km/h.
- Bénéfice d’usage : avoir des sensations de vitesse et d’accélération.
- Bénéfice symbolique : montrer que l’on a du succès financièrement.
- Valeur intermédiaire : impressionner les autres.
- Valeur finale : l’amour-propre.
Prenons un autre exemple, celui de l’achat d’un séjour dans une destination exotique :
- Spécification : un voyage d’une semaine tout compris en Martinique.
- Bénéfice fonctionnel : prendre des vacances.
- Bénéfice d’usage : se relaxer et se reposer.
- Bénéfice symbolique : revenir bronzé.
- Valeur intermédiaire : raconter son voyage à ses amis.
- Valeur finale : attirer l’attention.
Tous les consommateurs n’achètent pas les mêmes produits pour les mêmes raisons naturellement et les exemples ci-dessus sont certainement perfectibles.
Néanmoins, ils illustrent bien pourquoi les marketeurs doivent s’intéresser à la façon dont les consommateurs évaluent un produit. Nous verrons que, pour créer des bannières performantes, il ne faudra pas seulement s’intéresser aux spécifications des produits que l’on souhaite vendre, mais comprendre les motivations profondes des consommateurs, afin d’écrire des textes à même de les convaincre d’y cliquer.
2.5. La nécessité de la segmentation
Pour améliorer leurs campagnes, les marketeurs ont recours à la segmentation. Segmenter c’est définir des ensembles homogènes de consommateurs partageant une ou plusieurs caractéristiques (localisation géographique, tranche d’âge ou catégorie socio-professionnelle par exemple) et s’adresser à chaque groupe avec un produit ou une campagne de communication particulière de façon à être plus efficace. Imaginons, par exemple, que nous devions faire la promotion d’articles de mariage : nous aurions fortement intérêt à nous intéresser au segment des consommateurs entre 25 et 35 ans. Si, autre exemple, le produit à promouvoir est une chaine de restaurants uniquement présente dans les villes de Sète, Montpellier et Béziers, ce sont les adultes habitants dans l’Hérault que nous allons cibler.
La notion de segment est centrale pour le marketing en général et pour le marketing web en particulier. Nous parlerons alors de ciblage, c’est-à-dire du paramétrage qui permet de restreindre l’affichage d’une campagne à certaines catégories d’internautes. Sur Facebook, par exemple, nous découvrirons comment cibler les internautes par centre d’intérêt ou par niveau d’étude.
Sur Adwords ou sur Youtube, nous ciblerons par mots clés. Sur mobile, la régie iAds permet, quant à elle, de cibler par goûts musicaux ou cinématographiques.
2.6. Le web marketing
Le web a révolutionné le marketing. La réactivité de ce média, sa flexibilité, la capacité de tout mesurer et d’interagir avec les consommateurs sont sans aucune mesure avec ce que l’on peut accomplir à la télévision ou dans la presse. On peut, de plus, toucher les consommateurs à chaque phase du processus décisionnel. Le web a également révolutionné la consommation ! Une simple recherche, l’utilisation d’un comparateur de prix, la consultation d’avis d’autres clients permettent d’acheter en étant mieux informé. Les terminaux mobiles, smartphones et tablettes permettent d’interagir avec les marques en toutes situations. Les entreprises et leurs clients échangent librement sur les réseaux sociaux.
Cette révolution n’a bien évidement pas fait disparaître la nécessité du marketing. Elle en a fait apparaître de nouvelles formes et ouvert de nouvelles possibilités. Mais les bases restent les mêmes. Il sera toujours nécessaire de comprendre le consommateur et ses aspirations, de cibler les bonnes catégories de prospects avec des publicités pertinentes et de concevoir des campagnes à même de les convaincre !
3. Principes
3.1. Le site web point central de la présence
La démarche webmarketing qui a pour support de base principalement le site web s’articule sur trois axes fondamentaux :
- la CONCEPTION DE SITE WEB,
- l’optimisation de la visibilité sur Internet et via l'ensemble des canaux générateurs de trafic : GENERATION DE TRAFIC
- la conversion et la gestion et fidélisation des clients : CONVERSION
Le webmarketing est donc en relation avec tous les aspects et métiers de la chaine de conception, production, et animations des sites web.
Les stratégies webmarketing nécessitent pour plus d'efficacité de disposer d'un site web de qualité adapté aux cibles et aux taches qu'elles auront à assurer (ergonomie centrée utilisateur). Ainsi dans la chaine de production des sites web des aspects liés à l'ergonomie, à l'environnement graphique,... pourront avoir de fortes influences sur le potentiel des actions webmarketing menées après la mise en ligne.
Tous les sites web qu'ils soient marchands ou non, leader nationaux ou acteurs locaux peuvent faire l'objet d'une approche webmarketing visant à développer l'activité de l'entreprise ou du porteur de projet.
3.2 Annoncer sur le web : les diférents acteurs
Le marketing consiste à identifier et à satisfaire les besoins et les envies des consommateurs en concevant puis en faisant la promotion de produits et de services.
La publicité est la discipline du marketing qui consiste à faire connaître les solutions qui vont permettre aux consommateurs de résoudre leurs problèmes et à les convaincre de les acheter.
Le terme « marketing », lorsqu’il s’applique au web, prend une définition particulière : faire du marketing web consiste avant tout à faire venir des visiteurs sur un site web.
Cette définition, quoique simpliste, a l’avantage d’aller à l’essentiel car le visiteur est la ressource primordiale d’un site internet.
Faire du marketing web, c’est aussi poursuivre des objectifs de notoriété et de fidélisation, mais in fine, l’objectif est presque toujours d’attirer les internautes sur un site.
Dans le mode « hors ligne », pour faire leur promotion, les entreprises font appel à des agences publicitaires qui vont se charger de créer et de diffuser des publicités dans un journal, à la télévision ou par affiches dans le métro ou dans la rue. L’objectif ? Que le public voit la publicité et que, ce faisant, naisse en lui le désir du produit, ou, que lorsqu’il verra ce produit en situation d’achat, il le choisisse plutôt qu’un produit concurrent. Mais comment cibler les consommateurs à même d’être réceptifs aux messages marketing ? En faisant la promotion dans les médias qu’ils consultent. Si je vends des produits autour de l’équitation, je vais faire de la publicité dans des magazines sur le cheval ou cibler les émissions autour de ce sujet à la télévision. Le marketing traditionnel est sur un mode passif: il envoie des messages et des images. À l’inverse, nous allons le voir, la publicité sur internet est interactive.
La mécanique qui permet à un site web de générer du revenu (le « business model ») pourrait être symbolisée par une boîte noire, une machinerie compliquée, où l’on ferait rentrer une matière première (les internautes) pour en faire sortir un produit fini (le chiffre d’affaire).
Le rôle du marketeur est de s’assurer que le site reçoive des visiteurs, de qualité et en quantité suffisante pour permettre sa rentabilité.
Le marketing sur le web consiste donc à choisir des sites, ou des réseaux de sites, sur lesquels afficher des publicités suffisamment séduisantes pour inciter les internautes à y cliquer, et ce faisant à se rendre sur un site à finalité économique (le plus souvent) pour potentiellement y accomplir une action qui contribuera à son chiffre d’affaire.
Annonceur
L’annonceur, c’est l’entreprise qui décide d’investir et de faire la promotion de ses produits (ou de son site) sur internet. C’est elle qui détient le budget de la campagne et qui dirige les différentes parties prenantes.
L’agence de marketing web : les spécialistes
De nombreux annonceurs font appel à des agences pour prendre en charge leurs activités marketing sur internet. Toutes les agences ne sont pas égales et le choix peut s’avérer complexe. D’une part, elles ne maîtrisent vraiment bien, en général, que certaines formes de marketing. Elles seront, par exemple, expertes en référencement et en marketing social mais moins performantes sur la publicité mobile. D’autre part, le niveau de service et de disponibilité dépend de leur organisation. Certaines agences salarient de nombreuses personnes, ce qui leur permet de produire l’ensemble des services (création, achat d’espace, diffusion) en interne. D’autres préfèrent fédérer des prestataires extérieurs en plus de leurs ressources internes, ce qui leur permet de mieux absorber les changements parfois brutaux d’activités. D’autres agences, enfin, sont des « one-man-show », des travailleurs indépendants qui, par eux-mêmes, gèrent et optimisent les publicités pour leurs clients.
Ces acteurs sont donc nécessairement flexibles. Ils s’adaptent d’une part à leurs clients (lancement d’opérations, changement de positionnement) et d’autre part au marché (les différentes formes de publicités sont en perpétuelle évolution). Pour les annonceurs n’ayant pas les moyens d’avoir des ressources dédiées au marketing sur le net et qui ne peuvent suivre le train d’enfer auquel va cette discipline, avoir recours à une agence de marketing est le bon choix. Cela n’exonère bien sûr pas des tâches d’encadrement et de contrôle.
Les régies : pourvoyeuses d’espace
Les régies achètent ou réservent de l’espace (c’est-à-dire des emplacements où afficher des bannières) sur des sites web et le revendent aux annonceurs ou aux agences qui les représentent.
Plutôt que de négocier avec de nombreux sites l’organisation d’une campagne (qu’elle soit nationale ou très ciblée), il est parfois intéressant de passer par l’une de ces régies car elles entretiennent des relations suivies, et souvent contractuelles, avec un grand nombre de sites partenaires. Vous n’avez alors qu’un seul interlocuteur, la régie, lorsqu’il s’agit d’achat d’espace ou de diffusion publicitaire. Qui dit un seul interlocuteur dit aussi souvent une seule facture et la possibilité d’acheter en gros.
Les régies sont donc un simplificateur de l’achat d’espace notamment quand il est nécessaire d’en acquérir sur de nombreux sites différents. Ces entreprises se spécialisent parfois dans un domaine bien particulier (le tourisme, la santé) ou sur des sites ou médias spécifiques (moteurs de recherche, Facebook, mobile). Il est donc parfois nécessaire de faire appel à plusieurs d’entres elles pour une campagne donnée, sauf si vous travaillez avec une agence qui s’en chargera pour vous.
Des groupes médias (comme celui du Figaro par exemple) ont en leur sein des régies internes dont le rôle est de vendre les espaces publicitaires du groupe à l’extérieur. Certaines régies sont en réalité mixtes, c’est-à-dire qu’elles revendent des espaces publicitaires appartenant à leur réseau de sites, mais aussi des espaces sur des sites dont la thématique est proche.
Ces sociétés ont un rôle important puisque elles permettent d’atteindre un grand nombre d’internautes rapidement, sans avoir à négocier avec tous les sites sur lesquels on souhaite annoncer. Pour les éditeurs de sites, les régies sont intéressantes également car elles s’occupent de rentabiliser leur audience sans qu’il soit nécessaire, pour eux, de démarcher des clients. Bien entendu ce service est rémunéré, logiquement, grâce à une commission sur les volumes publicitaires concernés.
Quelques exemples de régies françaises : Lagardère Active, HiMédia, Au féminin, SFR Régie et Weborama. Elles sont rassemblées au sein d’une association, le Syndicat des Régies Internet.Réseaux et plateformes
Certains voudraient rassembler sous le terme de régie toute entité qui fédérerait des sites éditeurs pour les revendre aux annonceurs. Pourquoi pas ? Mais cela mettrait dans le même panier les sociétés, souvent locales, qui commercialisent les audiences des grands sites sur un territoire national, et les réseaux en libre-service, souvent américains, qui permettent d’annoncer sur une plateforme mondiale (Google Adwords, Microsoft Adcenter, Facebook et Admob). Toutes ces plateformes fonctionnent comme des places de marché automatiques qui mettent en relation les annonceurs et les espaces disponibles sans intervention humaine, le tout au moyen d’enchères. Les annonceurs qui souhaitent investir un prix plus élevé obtiennent les meilleurs emplacements. Les régies locales ont bien sûr recours à une certaine dose d’automatisation mais fonctionnent tout de même globalement sur un modèle humain qui privilégie les échanges et les négociations là où les réseaux publicitaires privilégient l’autorégulation de l’offre et de la demande.
Fonctionnement type
Voici un exemple simplifié qui nous permettra de découvrir concrètement comment fonctionne le lancement d’une campagne :
- L’annonceur va se rapprocher d’une agence de marketing web. Elle va lui transmettre un résumé de ce qu’elle souhaite vendre, des messages qu’elle souhaite transmettre et des objectifs qu’elle souhaite atteindre (brief).
- Cette agence, spécialiste en la matière, va proposer un plan marketing. Ce plan sera discuté, peut-être modifié, puis accepté. L’agence aura au préalable contacté différentes régies pour identifier des sites à même de relayer la campagne et négocié les tarifs de diffusion.
- Les "créatifs", les personnes en charge de mettre le marketing en image, entrent alors en scène. Ils vont générer des maquettes de bannières qu’ils feront valider par l’annonceur.
- Ces publicités seront ensuite envoyées aux régies pour être diffusées (affichées) sur les sites choisis, aux emplacements définis et pendant la période convenue.
- Lorsqu’ils visiteront les sites en question, les internautes seront (pour certains) attirés par la publicité et décideront de cliquer dessus (pour environ 0,5% d’entre eux). Ils seront dirigés vers le site de l’annonceur, et pour quelques uns (1% environ) ils passeront commande.
Au terme de l’opération, l’annonceur recevra la facture de l’agence qui comprendra des frais pour les créations graphiques et le coût de la diffusion, pendant une période donnée, de leur publicité sur les sites choisis. Il recevra également un compte-rendu lui permettant d’estimer le retour sur investissement des campagnes.
3.3. Les termes importants
Le plan marketing
Tout commence avec un plan marketing, c’est-à-dire un agenda illustrant de façon générale l’activité promotionnelle que l’on prévoit de faire pour la période à venir.
Que contient ce plan marketing ?
C’est simple, il est composé des différentes opérations ou campagnes que nous allons mener tout au long de l’année pour promouvoir une marque, un produit ou un site. On utilise également le terme « opération » lorsque l’on planifie de faire la promotion d’un produit ou d’une marque autour d’un événement précis. On parlera par exemple d’une « opération soldes » ou d’une « opération Noël ».
Les campagnes
Le terme « campagne » a, dans l’esprit de certains, le même sens. Cependant, il est préférable de lier cette notion au support sur laquelle elle est diffusée. On parlera de « campagne SEM » (sur les moteurs de recherche) ou de « campagne vidéo ». Une opération est en général basée sur plusieurs campagnes. Par exemple, un responsable marketing du domaine du tourisme pourrait tenir ce langage : « Notre opération vacances de Pâques sera relayée par des campagnes mobiles, d’affiliation et d’emailing ». Le terme « support » correspond à la technique de diffusion utilisée : vidéo, bannière, application mobile ... C’est le vecteur de la campagne.
Les campagnes contiennent plusieurs éléments. Les plus importants sont les publicités (on utilise aussi le terme « annonces »). On les retrouve sous la forme de bannières, de textes ou de vidéos par exemple. Celles-ci sont diffusées à certaines catégories d’internautes qui auront été au préalable ciblées. Le ciblage consiste à spécifier lors du paramétrage d’un serveur de publicité (le logiciel qui permet de diffuser nos annonces) les catégories de personnes que nous souhaitons atteindre. On parle alors d’un « ciblage ». Le ciblage peut être géographique, démographique voir même dépendre des centres d’intérêt des internautes.
Les conversions
Les opérations promotionnelles sur le web ont pour objectif de générer des visiteurs, nous l’avons dit.
Mais l’objectif final est en réalité de générer du chiffre d’affaire. Sur internet, les actions des internautes qui permettent directement ou indirectement de générer du chiffre d’affaire sont appelées des « conversions » ou des « transformations » (on transforme ou on convertit un internaute en client).
Il peut s’agir d’un achat, du remplissage d’un formulaire ou de toute autre activité qui a une influence économique pour vous.
Les différents canaux de diffusion
Mettre en place une stratégie de diffusion de publicités sur internet c’est aussi choisir entre une multitude de canaux.
Voici un panorama des catégories de campagnes que vous allez pouvoir inclure dans vos plans marketing :
-
Le référencement naturel, grand pourvoyeur de trafic gratuit, qui consiste à optimiser son positionnement dans les résultats des moteurs de recherche.
- + d'infos
- outils audit : https://www.site-analyzer.com/fr/
- accessible à tous
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Les campagnes d’affichage qui consistent à diffuser des bannières sur des sites préalablement sélectionnés pour leur pertinence
- + d'infos
- accessible à tous
-
Le marketing des moteurs de recherche (adwords,...) qui consiste à placer des liens sponsorisés au sein des résultats des requêtes des internautes.
- + d'infos
- Adwords Keyword Planner
- accessible à tous
-
Le marketing social que l’on retrouve sur les réseaux communautaires comme Facebook.
- accessible à tous
-
La publicité vidéo qui consiste à servir des spots publicitaires aux internautes sur des plateformes vidéo ou sur des sites traditionnels.
- plutôt réservée aux grands comptes
-
L’affiliation ou le marketing à la performance qui permet de ne payer la diffusion des publicités que lorsque elles donnent lieu à une conversion.
- plutôt réservée aux activités d'ecommerçants
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La présence sur les comparateurs de prix/market place qui permet d’atteindre les internautes lorsqu’ils recherchent le meilleur tarif pour un produit.
- plutôt réservée aux activités d'ecommerçants
- L’emailing qui est l’utilisation raisonnée de l’email pour promouvoir des produits ou des services.
-
La publicité mobile qui permet d’atteindre les consommateurs sur leur smartphone au sein d’applications ou de sites mobiles.
- plutôt encore assez peu développée et plutôt réservée aux grands comptes
- Le marketing local, nouveau venu dans les formes de publicités en ligne, qui consiste à servir aux internautes des annonces basées sur l’endroit où ils se trouvent ou sur les endroits où ils pourraient vouloir se trouver.